Projet postdoctoral de Rina Kojima financé par le Centre national de ressources et de résilience (CN2R) et encadré par Valérie November.
Pour cette recherche sur la résilience, à la fois individuelle et collective, j’envisage d’examiner les conséquences socio-culturelles et psycho-traumatiques de cette pandémie sur les jeunes générations, notamment chez les étudiants de 18 à 25 ans, en analysant leurs « trajectoires spatio-temporelles » sous trois aspects :
1) la mobilité/l’immobilité face aux risques liés à cette crise – partir de la résidence principale, y rester ou y revenir à court terme et/ou à long terme,
2) les mesures et les représentations de ces risques et
3) les problèmes relationnels en lien avec ces risques.
Afin de mieux appréhender les conséquences de cette crise mondiale et systémique, j’envisage donc de réaliser une étude comparative dans deux pays qui ont des cultures différentes, à savoir la France et le Japon. Cette étude s’appuiera sur une enquête de terrain longitudinale, au travers d’entretiens avec des étudiants résidant dans les territoires les plus touchés – Paris et Strasbourg pour la France, Tokyo et Sapporo pour le Japon –, et comportera un suivi, afin de mieux saisir l’évolution du psycho-traumatisme dans le temps.