Directeur(s) de la thèse : Taoufik Souami, Sabine Barles
Avec une urbanisation croissante et une forte hausse de l’imperméabilisation des sols, les inondations tendent à se multiplier ces dernières années, entrainant de lourds dégâts matériels et parfois humains. De ce constat, à la fin des années 1980, une approche environnementaliste suppose, selon le Service Technique de l’Urbanisme (STU, Réconcilier l’eau et la ville par la maitrise des eaux pluviales), « la recherche de système de maitrise et contrôle du cycle de l’eau en milieu urbain, et de formes urbaines appropriées ». Ce concept ne présente plus les techniques de gestion des eaux pluviales comme des outils techniques d’assainissement, mais comme des équipements urbains à part entière, multifonctionnels et intégrés dans la ville.
Dans ce contexte, l’exploitation de ces techniques alternatives de gestion des eaux pluviales ne concerne plus uniquement les gestionnaires de réseaux et le service de l’assainissement mais aussi les services des espaces verts, de la voirie, des sports … Mais ces derniers intègrent dans leurs équipements des ouvrages de rétention, de stockage et d’infiltration des eaux pluviales, sans pour autant avoir les compétences en matière d’entretien et de maintenance de ces ouvrages.
L’objet de cette thèse tend alors à comprendre les enjeux organisationnels de l’exploitation des techniques alternatives d’assainissement pluvial dans les projets d’aménagement urbain.
Doctorat en Aménagement de l’espace, Urbanisme
Année d’inscription en thèse : 2010
Ecole doctorale : VTT – Ville, Transports et Territoires