Valérie November

Spécialisée dans l’analyse des risques urbains, environnementaux et naturels, en particuliers leurs effets sur le territoire, Valérie November est Directrice de recherche au CNRS, et affiliée au Laboratoire Techniques, Territoires et Société (LATTS UMR 8134 CNRS, Ecole des Ponts, Université Paris-Est) depuis 2011. Entre 2006 et 2011, elle a été professeure boursière du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), basée à l’Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) où elle dirigé le projet RiskPrint qui visait à comprendre la spatialité complexe des risques.

Depuis 2015, ses travaux s’intéressent au continuum risques et crises, essentiellement en milieu urbain.

Entre 2015 et 2018, elle a dirigé le programme de recherche Euridice, centré sur les dispositifs de gestion de crise en partenariat avec le Secrétariat Général de Défense et de Sécurité de la Préfecture de Police de Paris.

De septembre 2018 à fin 2022, elle a dirigé le projet UrbaRiskLab, financé par l’I-Site FUTURE.

Elle a participé à plusieurs projets de recherche sur la gestion des crises: le projet ANR MACIV et le projet ANR APRIL.

Elle est l’auteur de “Les territoires du risque: le risque comme objet de réflexion géographique (Peter Lang 2002), et de “Risk, Disaster and Crisis Reduction : Mobilizing, Collecting and Sharing Information” (avec Yvan Leanza, Springer, 2015). Elle a coordonné également “Habiter les territoires à risques” (avec Marion Penelas et Pascal Viot, PPUR, 2011). Elle a publié un ouvrage coordonné avec Laurence Creton-Cazanave intitulé « La gestion des crises à l’épreuve de l’exercice EU Sequana (Documentation française, 2017).

Valérie est géographe de formation (PhD Université de Genève, 2000 ; Master of Arts, Université Laval, Québec, 1994). Après un post-doc au Centre de Sociologie de l’Innovation, à l’Ecole des Mines de Paris (2001-2002), elle a travaillé comme maître-assistante au département de géographie de l’Université de Genève (2002-2006). Elle a effectué des séjours scientifiques à l’Université d’Oxford (School of Geography and the Environment) et à l’Université de East Anglia.

A partir de 2008, outre ses recherches sur la relation risques-territoires, elle s’est tournée vers l’étude des dispositifs de surveillance des risques (routiers, transport aériens, météo, énergie électrique, crises humanitaires) qui a fait l’objet d’un documentaire scientifique intitulé les Gardiens du risque (réalisé par Mélanie Pitteloud) de 30′ (2012) et une version de 15‘ (2016). Elle s’intéresse également à l’analyse de la circulation de l’information dans des situations de risques et de crises, notamment aux médias sociaux. Elle a ainsi travaillé sur des cas empiriques portant sur la vidéosurveillance, les inondations, les pannes électriques (black-out), les incendies, dans le cadre de recherches suisses, françaises et européennes.

Dans le cadre projet RiskPrint et du projet européen Mapping controversies on Science for Politics (MACOSPOL 2008-2010) dirigé par Bruno Latour (Sciences Po) et financé par le 7FP (http://www.mappingcontroversies.net), elle a mis l’accent sur la création de nouvelles visualisations des risques et développé un prototype de d’exploration des situations de risque intitulé Risk Explorer.

 

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